Lac d'Antre
39260 Villards d'Héria
Le lac d'Antre est niché à 798 mètres d'altitude au fond d’un cirque rocheux presque fermé. Il est dominé par la Roche d’Antre qui offre un superbe panorama sur les monts du Jura et bien sûr sur le lac d’Antre 160 m plus bas. C’est un site sonore remarquable. A l’extrémité du lac nait l’Héria. Le lieu était occupé dès le premier siècle puis déserté au troisième. Un temple dédié à Mars se dressait au bord du lac. Plus bas, à Villards-d'Héria, un grand ensemble gallo-romain a été mis à jour avec ses piscines, sa fontaine, le Pont des Arches. C’était le sanctuaire des Séquanes, il était entouré de constructions, établissement thermal, maisons d’hôtes, théâtre...
La particularité hydrogéologique du site est sans doute lié à ce santuaire : les eaux du trop plein du lac resurgissent, après un parcours de douze heures, au pont des arches à Villards d'Heria situé à 2,4 km de là. Les anciens avaient remarqué la correspondance entre l'écoulement des eaux du lac et la source de l'Héria. On peut imaginer que le débit était reglé en amont par un système de vannes, pour que les variations de la résurgence impressionnent les pélerins. A la fin du XIXe siècle, les artisans installés le long du ruisseau mirent à profit ce phénomène naturel : en ouvrant les vannes le soir, l'eau s'acheminait durant la nuit et permettait de faire fonctionner le matin les ouvrages hydrauliques; les vannes étaient refermés alors jusqu'au soir.
Photographie reproduite avec l'aimable autorisation de François BONNEVILLE.
La particularité hydrogéologique du site est sans doute lié à ce santuaire : les eaux du trop plein du lac resurgissent, après un parcours de douze heures, au pont des arches à Villards d'Heria situé à 2,4 km de là. Les anciens avaient remarqué la correspondance entre l'écoulement des eaux du lac et la source de l'Héria. On peut imaginer que le débit était reglé en amont par un système de vannes, pour que les variations de la résurgence impressionnent les pélerins. A la fin du XIXe siècle, les artisans installés le long du ruisseau mirent à profit ce phénomène naturel : en ouvrant les vannes le soir, l'eau s'acheminait durant la nuit et permettait de faire fonctionner le matin les ouvrages hydrauliques; les vannes étaient refermés alors jusqu'au soir.
Photographie reproduite avec l'aimable autorisation de François BONNEVILLE.
Dernière actualisation 03/01/2013