<< Les dernières actualités de Besançon
Besançon : Une question de temps... et de lieu
Vous ne l'avez peut-être pas remarqué (surtout si vous n'habitez pas Besançon), mais depuis peu, quelque chose a disparu de la place de la Révolution. L'ancien conservatoire de musique ? Rasé par la ville faute d'acquéreur ? Non, quand même pas ! Cela dit, l'objet de notre "énigme" est lui aussi directement lié à un fiasco : celui de la gare fantôme de Besançon d'Auxon Franche-Comté TGV, dont il assurait dès décembre 2010 le compte à rebours d'ouverture. Bref, vous l'aurez cette fois deviné, nous voulons parler de la monumentale horloge accrochée depuis près de 5 ans à la façade du Musée des Beaux-Arts.
Pourquoi a-t-elle été enlevée ? Pour permettre aux travaux de réfection de débuter. En sachant qu'il n'est pas prévu qu'elle retrouve un jour sa place sur le bâtiment.
De quoi laisser présager un avenir à la Dédale pour cette pendule à 40 000 € ? La Région, qui en est propriétaire, s'en défend. En discussion avec la Ville de Besançon (qui à l'époque avait payé 35 000 € son installation), elle aurait même déjà en tête trois lieux susceptibles de l'accueillir : la médiathèque Pierre Bayle, le lycée Jules Haag ou la gare Viotte. Sauf que Philippe Lebru, créateur de l'"œuvre" en question, ne l'entend pas de cette oreille…
En bon horloger, il fait en effet résonner un tout autre son de cloche, en tenant absolument à ce que sa création « revienne sur la place de la Révolution. Ses proportions et sa couleur [ayant] été pensées et dessinées pour cet endroit ». Et histoire de remettre les pendules à l'heure, notons qu'un artiste dont l'œuvre est achetée et exposée par une collectivité a tout à fait son mot à dire quant au devenir de celle-ci.
.
Pourquoi a-t-elle été enlevée ? Pour permettre aux travaux de réfection de débuter. En sachant qu'il n'est pas prévu qu'elle retrouve un jour sa place sur le bâtiment.
De quoi laisser présager un avenir à la Dédale pour cette pendule à 40 000 € ? La Région, qui en est propriétaire, s'en défend. En discussion avec la Ville de Besançon (qui à l'époque avait payé 35 000 € son installation), elle aurait même déjà en tête trois lieux susceptibles de l'accueillir : la médiathèque Pierre Bayle, le lycée Jules Haag ou la gare Viotte. Sauf que Philippe Lebru, créateur de l'"œuvre" en question, ne l'entend pas de cette oreille…
En bon horloger, il fait en effet résonner un tout autre son de cloche, en tenant absolument à ce que sa création « revienne sur la place de la Révolution. Ses proportions et sa couleur [ayant] été pensées et dessinées pour cet endroit ». Et histoire de remettre les pendules à l'heure, notons qu'un artiste dont l'œuvre est achetée et exposée par une collectivité a tout à fait son mot à dire quant au devenir de celle-ci.
.
Publié le jeudi 1 octobre 2015 à 11h28