<< Les dernières actualités de Besançon
Un homme de 24 ans condamné pour un viol sous menace de tournante
La cour d'assises du Doubs a condamné mardi à 5 ans de prison dont 2 avec sursis un jeune homme de 24 ans reconnu coupable d'avoir violé une fillette de 12 ans qu'il avait menacé d'entraîner dans une tournante, dans un quartier sensible de Pontarlier.
L'avocate générale avait requis une peine de six ans de prison assortie d'un suivi socio-judiciaire de trois ans.
En 2007, une jeune fille révélait avoir été violée quatre ans plus tôt dans une cave du quartier populaire des Pareuses par un garçon de l'immeuble. Identifié et entendu par la police, le jeune homme alors âgé de 17 ans avait reconnu une relation sexuelle mais avec le consentement de la très jeune adolescente qu'il croyait plus âgée.
Devant la cour d'assises des mineurs, qui a jugé cette affaire à huis clos, l'accusé s'est empêtré dans des explications confuses pour tenter de justifier son acte, n'admettant jamais vraiment avoir abusé de la victime. La petite jeune femme âgée aujourd'hui de 20 ans a toujours maintenu une version constante des faits décrits lors de sa plainte.
En juillet 2003, elle avait été accostée par cinq grands adolescents d'origine turque. L'un d'eux lui avait ordonné de le suivre en la menaçant, en cas de refus, de la faire "tourner" parmi ses amis. Elle s'était laissée faire et l'agresseur avait respecté son engagement.
Ni affabulatrice, ni mythomane selon les experts, elle a gardé des séquelles de ce viol qui se sont traduites par des troubles du comportements et des phases dépressives, selon son avocate me Frédérique Bocher Allanet. Elle a ensuite développé une "agressivité" et un rejet des "étrangers" en se liant notamment avec un groupe de skinheads.
L'avocat de l'accusé, Randall Schwerdorffer, a plaidé l'acquittement de son client, qui a déjà effectué 17 mois de détention provisoire, en évoquant une forme de sexualité des jeunes "certes déroutante mais bien réelle".
L. L.
L'avocate générale avait requis une peine de six ans de prison assortie d'un suivi socio-judiciaire de trois ans.
En 2007, une jeune fille révélait avoir été violée quatre ans plus tôt dans une cave du quartier populaire des Pareuses par un garçon de l'immeuble. Identifié et entendu par la police, le jeune homme alors âgé de 17 ans avait reconnu une relation sexuelle mais avec le consentement de la très jeune adolescente qu'il croyait plus âgée.
Devant la cour d'assises des mineurs, qui a jugé cette affaire à huis clos, l'accusé s'est empêtré dans des explications confuses pour tenter de justifier son acte, n'admettant jamais vraiment avoir abusé de la victime. La petite jeune femme âgée aujourd'hui de 20 ans a toujours maintenu une version constante des faits décrits lors de sa plainte.
En juillet 2003, elle avait été accostée par cinq grands adolescents d'origine turque. L'un d'eux lui avait ordonné de le suivre en la menaçant, en cas de refus, de la faire "tourner" parmi ses amis. Elle s'était laissée faire et l'agresseur avait respecté son engagement.
Ni affabulatrice, ni mythomane selon les experts, elle a gardé des séquelles de ce viol qui se sont traduites par des troubles du comportements et des phases dépressives, selon son avocate me Frédérique Bocher Allanet. Elle a ensuite développé une "agressivité" et un rejet des "étrangers" en se liant notamment avec un groupe de skinheads.
L'avocat de l'accusé, Randall Schwerdorffer, a plaidé l'acquittement de son client, qui a déjà effectué 17 mois de détention provisoire, en évoquant une forme de sexualité des jeunes "certes déroutante mais bien réelle".
L. L.
Publié le mercredi 17 novembre 2010 à 08h41