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Besançon : Tolérance zéro
A défaut d'y trouver un lot de consolation, les commerçants bisontins vont se sentir moins seuls ! En ville, il n'y a pas qu'eux qui font l'objet d'un racket. Aux abords des futurs Passages Pasteur, des ouvriers du chantier se plaignent également d'être pris pour des vaches à lait…
Parmi eux, ceux d'une société alsacienne qui pour décharger leurs véhicules utilitaires se garent provisoirement dans les rues adjacentes… où policiers municipaux et nationaux ne manquent pas de se relayer depuis quelques mois afin de leur infliger des PV pour stationnement interdit. Jusqu'à deux par jour. « A croire qu'ils se tiennent en embuscade aux alentours », comme le déplore une responsable de cette entreprise.
Et quand les employés verbalisés tentent d'expliquer aux agents qu'ils n'ont pas d'autre choix, ceux-ci leur rétorquent qu'ils peuvent aller se « garer sur le parking qui se trouve plus loin ». Autrement dit à Chamars. Pas très pratique quand on a plusieurs voyages à faire avec du matériel lourd et encombrant à la main (tuyaux, ponceuses, tiges en métal…) et que le temps presse.
A peine plus compréhensive et conciliante, la ville propose quant à elle aux plaignants d'aller demander au commissariat des autorisations de stationnement… qui seront bien sûr facturées à l'entreprise.
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Parmi eux, ceux d'une société alsacienne qui pour décharger leurs véhicules utilitaires se garent provisoirement dans les rues adjacentes… où policiers municipaux et nationaux ne manquent pas de se relayer depuis quelques mois afin de leur infliger des PV pour stationnement interdit. Jusqu'à deux par jour. « A croire qu'ils se tiennent en embuscade aux alentours », comme le déplore une responsable de cette entreprise.
Et quand les employés verbalisés tentent d'expliquer aux agents qu'ils n'ont pas d'autre choix, ceux-ci leur rétorquent qu'ils peuvent aller se « garer sur le parking qui se trouve plus loin ». Autrement dit à Chamars. Pas très pratique quand on a plusieurs voyages à faire avec du matériel lourd et encombrant à la main (tuyaux, ponceuses, tiges en métal…) et que le temps presse.
A peine plus compréhensive et conciliante, la ville propose quant à elle aux plaignants d'aller demander au commissariat des autorisations de stationnement… qui seront bien sûr facturées à l'entreprise.
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Publié le vendredi 22 mai 2015 à 09h17