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Pas de nights-club à la place des églises!
En Franche-Comté comme ailleurs, bon nombre d'églises sont abandonnées. Par manque de fidèles, mais aussi par manque de travaux.
Que faire dans ce cas des bâtiments religieux? Les laisser tomber en ruine, ou les rénover et les transformer en salle d'exposition, en mairie, en salle des fêtes... voire en boîte de nuit?
Interrogé à ce sujet, Mgr Ravasi, le ministre de la Culture du Vatican, a déclaré que "les églises dépourvues de fidèles et n'ayant aucune valeur artistique peuvent être vendues ou démolies, mais ne peuvent pas être transformées en night-club".
Ce sont les conférences épiscopales nationales qui sont compétentes pour décider du devenir des lieux de culte en déshérence, a précisé le président du conseil pontifical pour la culture. "Nous n'avons pas donné d'orientations générales. Il faut décider au cas par cas", a-t-il ajouté.
Mgr Ravasi a reconnu que l'entretien de certaines églises pouvait s'avérer trop coûteux pour certains diocèses, tout en appelant "à la plus grande prudence" sur le devenir des anciens lieux de culte.
Le cardinal a notamment cité l'exemple d'une église en Hongrie "transformée en night-club et où le strip-tease a lieu sur l'autel".
L'ouverture d'esprit du Vatican a ses limites...
Laure Godey
Que faire dans ce cas des bâtiments religieux? Les laisser tomber en ruine, ou les rénover et les transformer en salle d'exposition, en mairie, en salle des fêtes... voire en boîte de nuit?
Interrogé à ce sujet, Mgr Ravasi, le ministre de la Culture du Vatican, a déclaré que "les églises dépourvues de fidèles et n'ayant aucune valeur artistique peuvent être vendues ou démolies, mais ne peuvent pas être transformées en night-club".
Ce sont les conférences épiscopales nationales qui sont compétentes pour décider du devenir des lieux de culte en déshérence, a précisé le président du conseil pontifical pour la culture. "Nous n'avons pas donné d'orientations générales. Il faut décider au cas par cas", a-t-il ajouté.
Mgr Ravasi a reconnu que l'entretien de certaines églises pouvait s'avérer trop coûteux pour certains diocèses, tout en appelant "à la plus grande prudence" sur le devenir des anciens lieux de culte.
Le cardinal a notamment cité l'exemple d'une église en Hongrie "transformée en night-club et où le strip-tease a lieu sur l'autel".
L'ouverture d'esprit du Vatican a ses limites...
Laure Godey
Publié le vendredi 27 novembre 2009 à 12h21