<< Les dernières actualités de Besançon
La fille du puisatier : de Pagnol à Auteuil
Daniel Auteuil se prend pour Pagnol et Raimu réunis, Kad Merad se glisse dans la peau de Fernandel... et c'est réussi.
Des acteurs justes et tout en retenue, des textes pleins de poésie, des paysages magnifiques, une histoire simple et émouvante : La fille du Puisatier est un très beau film à voir en famille.
On regrettera parfois la musique, superbe mais qui dissimule le chant des cigales, un accent provençal pas toujours très naturel ou une fin trop belle pour être honnête. Mais nul n'est parfait, et ces quelques défauts s'oublient rapidement face aux nombreuses qualités de ce premier film de Daniel Auteuil.
Patricia, la fille du puisatier, a 18 ans. Jolie, innocente, orpheline de mère, elle tombe amoureuse du "fils du bazar", un aviateur un peu rebelle avec sa moto et ses cigarettes. Mais celui-ci doit partir à la guerre.
Patricia, enceinte, est rejetée par les riches parents de l'aviateur, puis par son père, pauvre mais respectable, qui ne veut pas d'une fille mère sous son toit. Le puisatier se laissera toutefois attendrir par son petit-fils, lui qui a toujours regretté de n'avoir pas donné naissance à un garçon qui perpétuerait son nom...
Cette adaptation du film de Marcel Pagnol tourné en juin 1940, en pleine invasion allemande, a perdu sa dimension politique et historique. La seconde guerre mondiale n'apparait qu'en toile de fond, l'accent étant plutôt mis sur l'importance de la filiation et de l'honneur dans la société des années 1940.
Certains regretteront les emportements de Raimu, d'autres apprécieront le ton plus léger de ce film, où le rire se dispute aux larmes.
La fille du puisatier version 2011 est en tout cas une plongée agréable dans la Provence d'autrefois, un film rafraichissant et plein de sincérité.
Actuellement à l'affiche
Laure Godey
Des acteurs justes et tout en retenue, des textes pleins de poésie, des paysages magnifiques, une histoire simple et émouvante : La fille du Puisatier est un très beau film à voir en famille.
On regrettera parfois la musique, superbe mais qui dissimule le chant des cigales, un accent provençal pas toujours très naturel ou une fin trop belle pour être honnête. Mais nul n'est parfait, et ces quelques défauts s'oublient rapidement face aux nombreuses qualités de ce premier film de Daniel Auteuil.
Patricia, la fille du puisatier, a 18 ans. Jolie, innocente, orpheline de mère, elle tombe amoureuse du "fils du bazar", un aviateur un peu rebelle avec sa moto et ses cigarettes. Mais celui-ci doit partir à la guerre.
Patricia, enceinte, est rejetée par les riches parents de l'aviateur, puis par son père, pauvre mais respectable, qui ne veut pas d'une fille mère sous son toit. Le puisatier se laissera toutefois attendrir par son petit-fils, lui qui a toujours regretté de n'avoir pas donné naissance à un garçon qui perpétuerait son nom...
Cette adaptation du film de Marcel Pagnol tourné en juin 1940, en pleine invasion allemande, a perdu sa dimension politique et historique. La seconde guerre mondiale n'apparait qu'en toile de fond, l'accent étant plutôt mis sur l'importance de la filiation et de l'honneur dans la société des années 1940.
Certains regretteront les emportements de Raimu, d'autres apprécieront le ton plus léger de ce film, où le rire se dispute aux larmes.
La fille du puisatier version 2011 est en tout cas une plongée agréable dans la Provence d'autrefois, un film rafraichissant et plein de sincérité.
Actuellement à l'affiche
Laure Godey
Publié le mercredi 27 avril 2011 à 15h18