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Espoir déçu pour Camponovo
La librairie bisontine Camponovo, en vente depuis quelques mois, a failli être rachetée. Hélas le repreneur, pourtant très intéressé, vient d'annoncer qu'il renonçait à son projet. La faute à qui? Aux salariés!
Les employés de la plus grande librairie franc-comtoise semblent décidément faire peur aux dirigeants. L'actuel PDG de l'établissement l'a mis en vente parce que, selon ses mots, des salariés lui ont "chié dans les bottes" et "voulaient casser leur outil de travail".
Aujourd'hui, c'est un assureur bisontin qui renonce à l'achat parce que son "projet ne recueille pas l'adhésion du personnel de la librairie Camponovo". L'homme voulait pourtant conserver l'activité du magasin et ses salariés, contrairement aux autres repreneurs qui souhaitaient transformer la librairie en une banque ou un restaurant kebab.
L'assureur a déclaré être déçu car il avait "investi toute son énergie et une grande foi pour perpétuer le rayonnement culturel de cette librairie exceptionnelle".
Les employés ont donc fait fuir leur seul espoir (à l'heure actuelle) de conserver leur emploi. Il ne leur reste plus qu'à organiser une nouvelle manifestation de soutien, dans l'espoir qu'un courageux acheteur les entende.
R. Hingray
Les employés de la plus grande librairie franc-comtoise semblent décidément faire peur aux dirigeants. L'actuel PDG de l'établissement l'a mis en vente parce que, selon ses mots, des salariés lui ont "chié dans les bottes" et "voulaient casser leur outil de travail".
Aujourd'hui, c'est un assureur bisontin qui renonce à l'achat parce que son "projet ne recueille pas l'adhésion du personnel de la librairie Camponovo". L'homme voulait pourtant conserver l'activité du magasin et ses salariés, contrairement aux autres repreneurs qui souhaitaient transformer la librairie en une banque ou un restaurant kebab.
L'assureur a déclaré être déçu car il avait "investi toute son énergie et une grande foi pour perpétuer le rayonnement culturel de cette librairie exceptionnelle".
Les employés ont donc fait fuir leur seul espoir (à l'heure actuelle) de conserver leur emploi. Il ne leur reste plus qu'à organiser une nouvelle manifestation de soutien, dans l'espoir qu'un courageux acheteur les entende.
R. Hingray
Publié le mercredi 25 juillet 2012 à 10h37