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Comment financer une campagne pour les élections régionales?
Vouloir changer la marche du monde en se présentant aux élections régionales, c'est un objectif très louable... mais que tout le monde ne peut pas de permettre! Car être tête de liste a un prix.
Heureusement, les candidats apportent souvent leur contribution financière, de façon plus ou moins volontaire.
Avant de se lancer dans une campagne électorale, les candidats aux régionales doivent s'assurer que celle-ci pourra être financée. Car si les partis peuvent les aider partiellement, les têtes de listes doivent se débrouiller tout seuls pour trouver un budget.
La première solution est souvent de contracter un prêt à titre personnel. La grande majorité des candidats, y compris les plus célèbres tels que Marine Le Pen, emprunte donc à leur banque, et doivent fournir les mêmes garanties que n'importe quel particulier. Cela passe par exemple par des batteries d'examens de santé. Peut-être pour s'assurer que le candidat résistera à la pression psychologique des élections?
Si les têtes de liste rassemblent au moins 5% des électeurs, ce prêt leur sera remboursé. Sinon, les partis nationaux les aident, à condition que "les dépenses aient été raisonnables" (Mickaël Marie, trésorier des Verts).
Les candidats les plus riches engagent quant à eux leur propre fortune. Ce qui nécessite d'avoir quelques milliers d'euros dont ils ne savent que faire...
Parce que débuter en politique n'est pas si bien rémunéré que ça, beaucoup de têtes de liste ont trouvé une solution plus économique, pour eux en tout cas : ils demandent aux candidats de leur liste un apport financier. Celui-ci peut atteindre 8000€ dans certaines régions, et descend rarement en dessous des 2000€. Certains seront remboursés... à condition d'être élus.
Une pratique qui n'est pas au goût de tous les candidats, surtout des plus pauvres d'entre eux. Un élu UMP du Sud de la France a ainsi regretté que "l'examen de certaines candidatures repose sur la possibilité ou non de financer la campagne".
Tout cela laisse penser que les candidats qui se présentent aux élections régionales sont les plus riches, et pas forcément les plus compétents...
R. Hingray
Heureusement, les candidats apportent souvent leur contribution financière, de façon plus ou moins volontaire.
Avant de se lancer dans une campagne électorale, les candidats aux régionales doivent s'assurer que celle-ci pourra être financée. Car si les partis peuvent les aider partiellement, les têtes de listes doivent se débrouiller tout seuls pour trouver un budget.
La première solution est souvent de contracter un prêt à titre personnel. La grande majorité des candidats, y compris les plus célèbres tels que Marine Le Pen, emprunte donc à leur banque, et doivent fournir les mêmes garanties que n'importe quel particulier. Cela passe par exemple par des batteries d'examens de santé. Peut-être pour s'assurer que le candidat résistera à la pression psychologique des élections?
Si les têtes de liste rassemblent au moins 5% des électeurs, ce prêt leur sera remboursé. Sinon, les partis nationaux les aident, à condition que "les dépenses aient été raisonnables" (Mickaël Marie, trésorier des Verts).
Les candidats les plus riches engagent quant à eux leur propre fortune. Ce qui nécessite d'avoir quelques milliers d'euros dont ils ne savent que faire...
Parce que débuter en politique n'est pas si bien rémunéré que ça, beaucoup de têtes de liste ont trouvé une solution plus économique, pour eux en tout cas : ils demandent aux candidats de leur liste un apport financier. Celui-ci peut atteindre 8000€ dans certaines régions, et descend rarement en dessous des 2000€. Certains seront remboursés... à condition d'être élus.
Une pratique qui n'est pas au goût de tous les candidats, surtout des plus pauvres d'entre eux. Un élu UMP du Sud de la France a ainsi regretté que "l'examen de certaines candidatures repose sur la possibilité ou non de financer la campagne".
Tout cela laisse penser que les candidats qui se présentent aux élections régionales sont les plus riches, et pas forcément les plus compétents...
R. Hingray
Publié le jeudi 18 février 2010 à 12h48