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Chronique de la vie ordinaire à l’hôpital
Peut-on aujourd’hui avoir une confiance infaillible en l’hôpital ? Non….
Apparemment non…
L’hôpital public connaît de grandes difficultés depuis quelques années. Les problèmes qu’elle rencontre sont indéniables : manque de personnel, augmentation du nombre de patients, difficile répartition des tâches avec la mise en place des 35 h etc….certes.
Pour autant……A-t-on le droit d’ avancer cet argument en permanence pour se dédouaner de tout ?
Ne plus assumer aucune responsabilité et se retrancher encore et toujours, derrière la fatalité ?
Et nous, devons-nous nous installer dans la complaisance envers ceux qui ont pourtant failli à leurs devoirs les plus élémentaires ?
Est-il acceptable qu’au nom d’un surplus de patients dans les services on se débarrasse d’un patient quasi- impotent en le ramenant chez lui alors qu’il s’y trouve seul ?
Cela s’est passé il y a trois jours…à l'hôpital de belfort. Lorsque ma mère est rentrée du travail, à la maison, elle a retrouvé mon père, hospitalisé jusqu’alors, grelottant dans son lit où il macérait dans ses urines.
Il ne peut presque plus marcher, ne voit presque plus, et ne peut s’alimenter seul. Il avait néanmoins émis le souhait de sortir et de rentrer chez lui, sauf que ce lundi il n’y avait personne en journée.
Malgré le répondeur sur lequel le corps médical est inexorablement tombé, mon père a été ramené à la maison en ambulance, couché…..et laissé seul ! Mercredi il est allé chez le néphrologue qui n’avait toujours pas une IRM passée depuis pratiquement deux mois….
Qu’adviendrait-il à une caissière à qui il manquerait trop souvent de l’argent le soir ? A une coiffeuse qui raterait immanquablement ses coupes ? A un commercial qui ne réaliserait plus aucun chiffre ? A un professeur qui oublierait un élève lors d’un voyage scolaire ?
Il seraient sanctionnés….
SYLVIE
Apparemment non…
L’hôpital public connaît de grandes difficultés depuis quelques années. Les problèmes qu’elle rencontre sont indéniables : manque de personnel, augmentation du nombre de patients, difficile répartition des tâches avec la mise en place des 35 h etc….certes.
Pour autant……A-t-on le droit d’ avancer cet argument en permanence pour se dédouaner de tout ?
Ne plus assumer aucune responsabilité et se retrancher encore et toujours, derrière la fatalité ?
Et nous, devons-nous nous installer dans la complaisance envers ceux qui ont pourtant failli à leurs devoirs les plus élémentaires ?
Est-il acceptable qu’au nom d’un surplus de patients dans les services on se débarrasse d’un patient quasi- impotent en le ramenant chez lui alors qu’il s’y trouve seul ?
Cela s’est passé il y a trois jours…à l'hôpital de belfort. Lorsque ma mère est rentrée du travail, à la maison, elle a retrouvé mon père, hospitalisé jusqu’alors, grelottant dans son lit où il macérait dans ses urines.
Il ne peut presque plus marcher, ne voit presque plus, et ne peut s’alimenter seul. Il avait néanmoins émis le souhait de sortir et de rentrer chez lui, sauf que ce lundi il n’y avait personne en journée.
Malgré le répondeur sur lequel le corps médical est inexorablement tombé, mon père a été ramené à la maison en ambulance, couché…..et laissé seul ! Mercredi il est allé chez le néphrologue qui n’avait toujours pas une IRM passée depuis pratiquement deux mois….
Qu’adviendrait-il à une caissière à qui il manquerait trop souvent de l’argent le soir ? A une coiffeuse qui raterait immanquablement ses coupes ? A un commercial qui ne réaliserait plus aucun chiffre ? A un professeur qui oublierait un élève lors d’un voyage scolaire ?
Il seraient sanctionnés….
SYLVIE
Publié le vendredi 25 mai 2007 à 12h36