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Agression aux 408
Un vigile du supermarché ED, dans la cité bisontine des 408, avait été agressé le samedi 3 octobre. Ce qui avait entraîné la fermeture temporaire de la supérette, les gérants tout comme les employés ne supportant plus les incessantes insultes et menaces, sans compter les vols à répétition.
Les agresseurs, deux jeunes réfugiés arménien et georgien de 19 et 20 ans, ont été jugés jeudi en comparution immédiate et condamnés à un an de prison ferme au terme d'un procès plutôt mouvementé.
Les jeunes gens étaient accusés d'avoir volé un pack de yaourts, puis d'avoir frappé à plusieurs reprises le vigile qui les avaient repérés. Des faits qu'ils ont niés farouchement, malgré le visage encore enflé de leur victime.
Soutenus par leur avocat, les deux garçons se sont appuyés sur l'absence de preuve : le tribunal n'a en effet pas pu visionner la vidéo de surveillance du magasin.
Par ailleurs, plusieurs personnes se sont acharnées sur le vigile, mais deux seulement ont été interpellées. Une aubaine pour les accusés, qui ont déclaré ne pas être les véritables coupables!
La victime ayant toutefois formellement reconnu ses agresseurs, et ceux-ci ayant déjà été condamnés pour des faits similaires, les juges ne se sont pas laissés berner.
Les jeunes réfugiés risquaient deux ans de prison ferme, ils ont été condamné à la moitié sous les yeux d'une vingtaine de copains venus assister à l'audience. Dans le calme toutefois, des policiers ayant été appelés en renfort afin de contrôler les éventuels débordements de cette bande de jeune.
Laure Godey
Les agresseurs, deux jeunes réfugiés arménien et georgien de 19 et 20 ans, ont été jugés jeudi en comparution immédiate et condamnés à un an de prison ferme au terme d'un procès plutôt mouvementé.
Les jeunes gens étaient accusés d'avoir volé un pack de yaourts, puis d'avoir frappé à plusieurs reprises le vigile qui les avaient repérés. Des faits qu'ils ont niés farouchement, malgré le visage encore enflé de leur victime.
Soutenus par leur avocat, les deux garçons se sont appuyés sur l'absence de preuve : le tribunal n'a en effet pas pu visionner la vidéo de surveillance du magasin.
Par ailleurs, plusieurs personnes se sont acharnées sur le vigile, mais deux seulement ont été interpellées. Une aubaine pour les accusés, qui ont déclaré ne pas être les véritables coupables!
La victime ayant toutefois formellement reconnu ses agresseurs, et ceux-ci ayant déjà été condamnés pour des faits similaires, les juges ne se sont pas laissés berner.
Les jeunes réfugiés risquaient deux ans de prison ferme, ils ont été condamné à la moitié sous les yeux d'une vingtaine de copains venus assister à l'audience. Dans le calme toutefois, des policiers ayant été appelés en renfort afin de contrôler les éventuels débordements de cette bande de jeune.
Laure Godey
Publié le lundi 12 octobre 2009 à 14h52