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18 ans et 15 condamnations à Belfort
Le jeune homme qui était jugé hier par le tribunal de Belfort est majeur depuis à peine un mois. Ce qui ne l'empêche pas d'avoir déjà une quinzaine de condamnations à son actif.
Cette fois, il comparaissait pour avoir pénétré par effraction dans une école d'infirmière et pour violences envers les forces de l'ordre.
Le prévenu n'a pas eu une enfance et une adolescence faciles. Son père était absent, il a été placé plusieurs fois en familles d'accueil et en foyers... Mais cette jeunesse difficile excuse-t-elle son comportement agressif et son sans-gêne? Au tribunal de décider...
Dimanche matin, le jeune home est entré par effraction dans l'école d'infirmières de Belfort. Il a pour cela escaladé une grille et cassé la vitre d'une porte-fenêtre. Il a par la suite expliqué qu'il n'était entré dans l'école que "pour satisfaire un besoin naturel" et se désaltérer.
Mais un témoin de la scène a prévenu la police, et l'interpellation du jeune homme s'est plutôt mal passée...
Il a tout d'abord refusé de quitter de lui-même l'établissement, s'est débattu, a insulté et menacé les policiers, avant de donner un coup de poing à l'un des agents.
De leur côté, les forces de l'ordre ont à leur tour frappé le jeune homme et l'ont aspergé de gaz lacrymogène.
Une fois en garde à vue, les choses ne se sont pas calmées : les policiers ont été obligé de menotter le prévenu et de lui mettre un casque sur la tête pour éviter qu'il ne se blesse.
La tentative d'effraction ne fait aucun doute pour le tribunal. La question de la violence est en revanche plus délicate. S'il est clair que le prévenu n'aurait pas dû insulter et frapper les policiers, était-il vraiment nécessaire que ceux-ci ripostent?
L'avocat a regretté que ce soit "la parole du prévenu contre celle des policiers".
"Que le policier lui mette un coup de poing en pleine figure pour le calmer, cela ne surprend personne ici. Il y a bien des abus dans les mesures de garde à vue. Il n’avait donc pas le droit de se défendre face à des policiers violents!"
Malgré cette plaidoirie, le jeune homme a été reconnu coupable de tentative d'effraction, d'outrages et de violences.
Il a été condamné à deux ans de prison, dont un ferme, à une mise à l'épreuve de trois ans, avec obligation à sa sortie de prison de trouver du travail et de se soigner.
Laure Godey
Cette fois, il comparaissait pour avoir pénétré par effraction dans une école d'infirmière et pour violences envers les forces de l'ordre.
Le prévenu n'a pas eu une enfance et une adolescence faciles. Son père était absent, il a été placé plusieurs fois en familles d'accueil et en foyers... Mais cette jeunesse difficile excuse-t-elle son comportement agressif et son sans-gêne? Au tribunal de décider...
Dimanche matin, le jeune home est entré par effraction dans l'école d'infirmières de Belfort. Il a pour cela escaladé une grille et cassé la vitre d'une porte-fenêtre. Il a par la suite expliqué qu'il n'était entré dans l'école que "pour satisfaire un besoin naturel" et se désaltérer.
Mais un témoin de la scène a prévenu la police, et l'interpellation du jeune homme s'est plutôt mal passée...
Il a tout d'abord refusé de quitter de lui-même l'établissement, s'est débattu, a insulté et menacé les policiers, avant de donner un coup de poing à l'un des agents.
De leur côté, les forces de l'ordre ont à leur tour frappé le jeune homme et l'ont aspergé de gaz lacrymogène.
Une fois en garde à vue, les choses ne se sont pas calmées : les policiers ont été obligé de menotter le prévenu et de lui mettre un casque sur la tête pour éviter qu'il ne se blesse.
La tentative d'effraction ne fait aucun doute pour le tribunal. La question de la violence est en revanche plus délicate. S'il est clair que le prévenu n'aurait pas dû insulter et frapper les policiers, était-il vraiment nécessaire que ceux-ci ripostent?
L'avocat a regretté que ce soit "la parole du prévenu contre celle des policiers".
"Que le policier lui mette un coup de poing en pleine figure pour le calmer, cela ne surprend personne ici. Il y a bien des abus dans les mesures de garde à vue. Il n’avait donc pas le droit de se défendre face à des policiers violents!"
Malgré cette plaidoirie, le jeune homme a été reconnu coupable de tentative d'effraction, d'outrages et de violences.
Il a été condamné à deux ans de prison, dont un ferme, à une mise à l'épreuve de trois ans, avec obligation à sa sortie de prison de trouver du travail et de se soigner.
Laure Godey
Publié le jeudi 10 juin 2010 à 15h16